La brique

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Numéro Spécial - Actuellement La brique N° 41 - Annales 2020
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Qui décide

Cyrille Schott, ancien préfet du Haut-Rhin : « La Région 'Grand Est' aurait dû s'appeler 'Nouvelle Austrasie' »
Par : André Meyer

De 1994 à 1998, Cyrille Schott a été préfet du Haut-Rhin. Dans un livre, paru fin 2018 aux éditions du Signe, sous le titre : « Un Alsacien, préfet en Alsace », il relate, en chroniqueur méticuleux et parfois malicieux, captivant en tout cas de bout en bout, le quotidien harassant d'un représentant de l'État, confronté au tourbillon des problèmes du territoire, et s'efforçant d'y faire face au mieux, dans le souci de l'intérêt général. « La brique » a rencontré l'auteur à Fontaine (Territoire de Belfort), dans la paisible et lumineuse Demeure de sa compagne, Anne-Marie Forcinal, ancienne maire du village, pour parler du livre, en particulier des chapitres concernant notre secteur des Trois Frontières, mais aussi, de la Région Grand Est et de la Collectivité européenne d'Alsace à venir.

Brique et piques

Le déclin du français à Bâle : inéluctable ?
Par : Robert Kopp

Les temps sont loin, très loin, où Nietzsche, jeune professeur de philologie classique à l'université de Bâle, pouvait se réjouir de trouver sans mal La Rochefoucauld, La Bruyère, Vauvenargues, Voltaire, Stendhal, Mérimée, Taine, Baudelaire, Bourget, bref tous ces auteurs qui, à ses yeux, faisait de la France « le siège de la culture la plus spirituelle et la plus raffinée de l'Europe et une haute école du goût ». Il était d'autant plus sensible à la présence française à Bâle, qu'elle contrebalançait celle de l'Allemagne. En effet, il existait à l'époque quantité d'enseignes françaises, dont des librairies. Elles se sont maintenues jusqu'au lendemain de la Deuxième Guerre, mais ont disparu dans les années soixante-dix.

Paysage

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Les bâtisseurs

Huningue : la nouvelle plage du Rhin entre mémoire et modernité
Par : André Meyer

Le chantier d'aménagement du parc « Vis-à-vis », nouvelle plage du Rhin à Huningue, avance bon train, pour une ouverture au public à la fin de cet été. C'est que l'octroi de 2 millions de subventions européennes Interreg est conditionné par cette date butoir automnal. Pour les immeubles riverains et le futur nouveau pont sur le Rhin, il faudra encore patienter...

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Les projets labellisés d'IBA Basel vont s'exposer
Par : André Meyer

2020, c'est l'année de la présentation finale des projets d'architecture, d'urbanisme, d'aménagement paysager, et de mobilité, labellisés par I’IBA Basel, le processus initié, il y a une dizaine d'années par l'Eurodistrict trinational de Bâle, en large concertation avec les habitants. Ils doivent, dans une optique de développement durable, enrichir et embellir le cadre de vie partagé par les populations des trois parties nationales du bassin de vie polarisé par la ville-monde, au coude du Rhin. Le public est invité au rapport du 27 juin au 27 septembre 2020, au Vitra Campus de Weil am Rhein, Charles Eames-Strasse 2.

Commercer... consommer...

Le « Super U » de Huningue : enfin !
Par : Louis Girodat

Entre le dépôt du permis de construire en 2013, et le feu vert définitif pour la mise en chantier, obtenu fin 2019, le projet de « Super U » de Huningue, sur l'ancienne friche de l'usine Plasco, a dû traverser une cascade de procédures et de recours d'opposants. Un vrai parcours du combattant qui n'a pas découragé son promoteur, Thierry Boltz, patron de l'« Hyper U » de Sierentz, qui souligne le côté positif de cette bataille longue de six années. Elle aura permis d'affiner le projet, selon les toutes dernières attentes des consommateurs...

Rencontrer… s’émouvoir… partager…

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Brique et comics

Lucia Andres : la danse, corps et âme
Par : Mifa Pivot

Des étoiles, la jeune danseuse jurassienne suisse, Lucia Andres, en est auréolée : cinq fois médaillée, lors de compétitions internationales de danse classique (Augsbourg, Toulon, Genève), Invitée dans les plus prestigieuses écoles de danse européennes (Londres, Paris, Saragosse, Alicante, Zürich), primée quatre fois des Sports-Arts-Études du canton du Jura suisse.

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El Roy/Le Roy : le peintre aux deux visages
Par : Mifa Pivot

Si « bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée », le peintre autodidacte El Roy/Le Roy, qui réside à Hagenthal-le-Haut (68), avec son épouse, Christiane, a là, matière à se réjouir ! Car bonne renommée, il l'a, et d'abondance ! Parcours d'un peintre fabuleux aux deux visages, jadis fêté par le théoricien de l'art brut, Jean Dubuffet, qui a traversé avec brio, et en riant, différents courants, depuis le symbolisme naïf, la Nouvelle Invention, les graffitis artistiques, l'art brut, outsider, la peinture franche, la calligraphie orientale imaginaire, la peinture automatique, l'écriture blanche, cabalistique, pour arriver à l'abstraction pure, conduite par le hasard. Et cela, tout en restant lui-même, libre, inventif, poétique, hors normes, marginal de l'art, fidèle à sa maxime fétiche : « Regarder Picasso, Klee, penser Dubuffet, rester moi-même »...

Entreprendre

Franches-Montagnes : à la découverte de fromages d'exception
Par : Charlotte Maublanc

Réputé pour ses chevaux en liberté, le pays des Franches-Montagnes (Jura suisse) devrait l'être davantage encore pour ses vaches heureuses. Bichonnées, caressées, brossées, à la ferme par les modernes héritiers des paysans-horlogers, qui perpétuent la tradition du travail bien fait, du goût des bonnes et belles choses et de l'amour de la nature, elles se délectent dans les pâtures du haut-plateau (1000 mètres d'altitude) des herbes odorantes, ruminent d'aise en regardant passer le petit train rouge reliant la vallée de Delémont à La-Chaux-de-Fonds, et, le moment venu des deux traites quotidiennes, donnent un lait véritablement extra, que des fromageries du cru, dépositaires d'un savoir-faire ancestral, et bonifié par la technologie de pointe, vont transformer en des produits agroalimentaires d'exception, riches de nutriments et de saveurs authentiques. Ainsi la toute nouvelle « Fromagerie des Franches-Montagnes » du Noirmont, que « La brique » est allée découvrir...

Histoire… histoires…

Commémoration de 1918 : l'étonnant silence sur la question monétaire
Par : Jean-Marie Schelcher

Au retour de l'Alsace-Moselle dans la mère-patrie française, à l'issue de la Première Guerre mondiale, le gouvernement de la République, croyant bien faire, a déversé des milliards de francs dans le territoire reconquis, pour bonifier la conversion du « Reichsmark » en monnaie française. À 25 % au-dessus du taux de change, qui avait cours entre 1914 et 1918. Contre l'avis de grandes figures du socialisme, d'origine alsacienne, comme Lucien Herr et Charles Andler, qui en ont entrevu les fâcheuses conséquences. Car la population s'est trouvée coupée en deux, avec d'une part les créanciers, ravis de cet enrichissement soudain, et d'autre part la masse des débiteurs, dont les remboursements de prêts ont été majorés sensiblement. Cette question monétaire totalement absente des commentaires médiatiques, lors de la récente commémoration de l'Armistice de 1918, et complètement ignorée de la littérature autonomiste, qui refleurit en ce moment et accable passablement les autorités françaises de l'époque, est pourtant cruciale. N'y a-t-il pas là l'explication de ce qui deviendra le « malaise alsacien » ? « La brique », sous la plume de l'historien Jean-Marie Schelcher, ouvre le dossier.

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Qui se souvient encore des « Russenlager » de Saint-Louis-Blotzheim ?
Par : Jean-Marie Schelcher

La mobilisation pour la Wehrmacht de près de dix millions d'hommes et de femmes a vidé les ateliers de l'industrie de guerre et réduit la production agricole. Pour les remplacer, trois millions de prisonniers soviétiques sont placés dans l'industrie lourde et les mines et plus d'un million de prisonniers de guerre français et polonais sont affectés à la production agricole. En plus s'y ajouteront des centaines de milliers de déportés du travail de toute l'Europe occupée. Près de deux mille déportés de l'Est, les « Ostarbeiter », hommes, femmes et enfants, ont séjourné dans la région de Saint-Louis entre 1940 et 1944, travaillant dur pour l'industrie de l'armement et soumis aux corvées les plus contraignantes. La plupart d'entre eux retournèrent dans leurs pays d'origine dès la fin des hostilités et dès la signature de l'armistice.

Ces jeunes qui osent

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La brique sportive

Or Sonor dans la magie du Son...
Par : Anton Shelley

Quand on est passionné de musique, et que l'on se prénomme « Orson » (« Or Sonor » de son nom d'ingénieur du son et de producteur), il ne faut pas s'étonner du cours que prend sa propre destinée...

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Quentin Bezza : la tête et les jambes... à vélo...
Par : Danigo

Hugo Hofstetter, le coureur originaire d'Hirsingue, n'est pas la seule pépite de sport cycliste produite par le Sundgau alsacien. Le Hégenheimois Quentin Bezza, champion du Grand Est en catégorie amateurs nationaux, est une autre étoile montante au firmament de la petite reine.

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